EXOTOPIA

INSTALLATION

Béton, terre, métal, liquide coloré, vapeurs colorées, épaves de voitures, robots. 

Paris, après de longues années de sécheresse, le bitume de la ville fondait par endroits. Au jardin des plantes, le sol du parvis de la galerie de l’évolution se craquela.
Surgi des profondeurs de la Terre, un liquide opaque irrigua ce nouveau paysage. D’étranges plantes métalliques poussèrent, nourries par ces fluides toxiques.
Parmi elles, de familières silhouettes s’exhumèrent.
Mais ce n’était pas des squelettes de dinosaures ou d’une autre espèce disparue — c’étaient des carcasses d’automobiles qui se dressaient sur ce sol poussiéreux.
Comme si la Terre régurgitait le trop-plein.
Elle fabriquait un nouvel écosystème totalement exotique, ensemencé d’ailleurs et aussi, et surtout — comme par vengeance — complètement invivable pour tout être humain. 

Exotopia est une installation faite de béton, terre, métal, liquide coloré, vapeurs colorées, épaves de voitures et robots.
Après des années de sécheresse, le sol se craquela. D’étranges plantes métalliques poussèrent. Un nouveau paysage apparut.

Paris, after long years of drought, the city’s asphalt was melting in places. At the Jardin des Plantes, the ground of the Evolution Gallery’s forecourt cracked. Emerging from the depths of the Earth, an opaque liquid irrigated this new landscape. Strange metallic plants grew, nourished by these toxic fluids. Among them, familiar silhouettes were exhumed. But these weren’t dinosaur skeletons or those of another extinct species — they were automobile carcasses rising from this dusty ground. As if the Earth was regurgitating its excess. It was fabricating a completely exotic new ecosystem, seeded from elsewhere and also, and above all — as if in vengeance — completely uninhabitable for any human being.

Exotopia is an installation made of concrete, earth, metal, colored liquid, colored vapors, car wrecks and robots. After years of drought, the ground cracked. Strange metallic plants grew. A new landscape appeared.